À propos

Je me considère comme un raconteur d’histoires.

Tandis que l’écrivain le fait avec sa plume, moi, en tant que directeur de la photo, je le fais grâce à la lumière et la caméra. L’enchaînement de plans, les contrastes, les perspectives, les mouvements, sont les outils sémantiques pour apporter à chaque film ce qu’il lui faut.

Bien concevoir la lumière d’un plateau implique un travail de planification qui permette aux acteurs et au réalisateur de travailler en toute liberté.

La meilleure des photographies de film est celle qui apporte un métarécit au travail de comédiens, raconté par dessous leur jeu, de la même manière que le fait le contrepoint dans la musique classique.

La pire de photographies cinématographiques est celle qui écrase le travail du reste de l’équipe pour passer devant.